Archives Mensuelles: janvier 2013

Pourquoi les métiers de la mécanique automobile ont de l’avenir

L’industrie automobile est souvent pointée du doigt comme néfaste pour l’environnement. Mais les matériaux, les procédés et les véhicules s’adaptent. Et de plus, dans notre province, avoir un véhicule s’avère souvent nécessaire! La demande existe toujours, bien qu’elle intègre des préoccupations environnementales. L’offre de véhicules légers s’adapte donc, et devient plus variée. Ce phénomène contribue au maintien de la santé du secteur, notamment par deux leviers :

 

1. Des prévisions de ventes de véhicules au beau fixe

Les ventes de véhicules au Canada et au Québec ont été très bonnes en 2012 : plus d’1.6 million de transactions. Les constructeurs et concessionnaires ont paré à la crise en proposant de belles promotions, et en améliorant les voitures pour coller aux attentes des Canadiens. De plus, ce secteur économique est cyclique, et nous sommes actuellement dans un cycle de remplacement des véhicules au niveau mondial. Enfin, les voitures hybrides/électriques sont de plus en plus autonomes, et rentables grâce au prix de l’essence. Les constructeurs y intègrent maintenant des éléments de design qui les rendent plus attractives. L’offre suit donc bien la demande.

 

2. Les besoins de formation

Les professionnels de l’industrie automobile, et en particulier de la mécanique, doivent être à jour sur les nouvelles technologies et les nouveaux produits. La formation, continue ou non, n’a jamais été aussi incontournable. Les écoles de mécanique automobile, associations professionnelles et autres entreprises l’ont bien compris. Il existe de plus en plus de possibilités de moderniser vos connaissances, et de rester à la pointe de votre secteur. Cela vous assure un avenir professionnel plein d’opportunités.

Un troisième facteur joue, qui garantit le maintien de la demande de main d’œuvre en mécanique automobile :

 

3. Le passage à la retraite de la génération « baby boomers »

Les garages, ateliers et concessionnaires vont devoir embaucher pour remplacer ces employés. Bien sûr, certains métiers sont encore mieux lotis que les autres. Les commis aux pièces notamment sont parmi les professions les plus en demande actuellement au Québec, grâce à l’activité commerciale, et au roulement élevé de main d’œuvre.

On observe donc une belle dynamique, chez tous les acteurs du secteur automobile au Canada. Une bonne résolution pour 2013 : vous lancer dans la carrière dont vous rêviez, il n’y a plus à hésiter!

 

 

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Comment appliquer des notions de marketing à la gestion de votre garage de mécanique automobile

Le marketing est l’art d’apporter le bon service, relayé par le bon message, au bon client. Cette démarche n’est pas réservée aux grosses compagnies internationales : mettre en place une réflexion et quelques outils bien choisis peuvent aider votre garage de mécanique à se distinguer des autres.

 

1. Mais que veulent donc mes clients?

C’est simple : un service efficace et honnête, un prix juste, et un suivi adapté. C’est à ce prix que vous les fidéliserez. Cela signifie que quelle que soit votre spécificité par rapport à vos concurrents, il vous faudra porter une attention particulière à 3 points :

 

– La transparence du devis et la facturation

– Le respect de vos engagements en termes de réparations, prix, et délai

– La qualité et le sérieux du service, y compris après-vente

 

CONFIANCE : c’est le mot-clé que vous devez garder en tête. Les commis aux pièces et conseillers, en contact avec les clients, ont donc des rôles clés à jouer.

 

2. En quoi suis-je différent des autres garages de mécanique automobile?

Bonne question… Quelques pistes pour vous aider à y répondre :

– Êtes-vous spécialisé dans un type de véhicules en particulier?

– Utilisez-vous des techniques particulières? de dernière pointe?

– Êtes-vous une entreprise familiale?

– Avez-vous une certification quelconque, type Clé Verte?

– Appartenez-vous à un réseau, par exemple ProColor?

Vous avez trouvé ce qui vous rend différent (en positif bien sûr)? Il est temps de déterminer votre type de clientèle. Vos aviseurs techniques peuvent vous aider en appliquant ce qu’ils ont appris en école de mécanique automobile: leurs capacités à communiquer et écouter sont précieuses.

 

3. Qui sont mes clients?

Votre cible n’est pas nécessairement restreinte. Si vous êtes un garage tout ce qu’il y a de plus généraliste, elle ne le sera probablement pas. Mais si vous mettez l’accent sur le développement durable, si la technologie de votre garage fait que vos tarifs sont un peu élevés, si vous êtes spécialisé dans les véhicules de luxe, alors prenez ces facteurs en compte pour identifier votre cible. Vous saurez ainsi sur quel argument jouer pour l’attirer chez vous.

 

Vous avez à présent abordé les 3 volets de votre stratégie : attractivité, crédibilité, différence. Il vous suffit de les mettre en pratique. Voici quelques outils pour vous y aider :

 

– Rapprochez vous de réseaux professionnels ou organismes délivrant des certifications, pour renforcer votre crédibilité

– Mettez en place des logiciels de gestion de bases de données et de contenu, qu’on appelle des outils de CRM. Ils vous aideront à faire le suivi de vos dossiers, et affiner votre connaissance de votre cible

– Fidélisez votre cible en récompensant les clients les plus assidus

– Formez vos employés

 

 

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Environnement et automobiles : les conséquences sur les métiers de la mécanique auto

De la peinture hydrosoluble au moteur électrique, les nouvelles réglementations et bonnes pratiques environnementales ont fait leur chemin des carrossiers aux fabricants de véhicules. Ce phénomène demande une adaptation continue de la part des professionnels de l’industrie automobile, en particulier de ceux en contact avec la mécanique.

 

Les 3RV : réduire, réutiliser, recycler, valoriser

Vous y contribuez probablement déjà chez vous, en triant déchets ménagers et déchets pour le bac vert (cartons, plastiques, etc.). Mais les 3RV s’appliquent également aux entreprises, y compris dans votre secteur. Le règlement sur la récupération et la valorisation des huiles usagées, des contenants d’huile ou de fluides et de filtres usagés impose aux entreprises commercialisant ces produits de mettre en place un système de récupération et valorisation. Cela implique la collaboration de tous ceux utilisant ces produits dans le cadre de leur travail : il faut trier les contenants vides et les liquides usés, dans les ateliers, garages, chez les concessionnaires, etc.  pour les fournisseurs.

 

Les certifications environnementales

Le public privilégie de plus en plus des entreprises aux préoccupations environnementales. C’est pourquoi des certifications telles « Clé verte » voient le jour et représentent un gage de bonnes pratiques. Pour obtenir ce sésame, les garagistes doivent mettre en place des procédés de récupération des déchets, de nettoyage, de prévention des déversements et tout aussi important, de formation continue de leurs employés. En effet, ces procédés ne s’apprennent pas toujours en école de mécanique automobile.

 

En termes d’équipements, il s’agit de les entretenir pour assurer une efficacité énergétique, et de mettre en place des contenants pour le tri des déchets. Le réseau de carrossiers ProColor affirme quant à lui n’utiliser que de la peinture hydrosoluble : les mécaniciens et conseillers en carrosserie doivent savoir ce que c’est et comment l’utiliser.

 

Les nouveautés techniques

Moteur hybride, moteur 100% électrique, véhicule à émissions super ultra faibles… même s’ils ont de nombreuses pièces en commun, ils fonctionnent tous différemment. Un commis aux pièces doit connaître ces différences et pouvoir conseiller ses clients : inutile par exemple de changer trop souvent les plaquettes et tambours sur un véhicule équipé d’un système de freinage électrique, où les freins mécaniques sont moins sollicités. Les mécaniciens et aviseurs savent expliquer aux clients pourquoi humidité et voiture électrique ne font pas bon ménage, et comment prévenir des dégâts.

 

Puisque la technologie évolue très rapidement, la formation continue prend aujourd’hui une importance inégalée. Avec les procédés de récupération à toutes les étapes d’une intervention et l’adoption de nouveaux équipements, c’est un élément-clé de l’adaptation des garagistes aux enjeux environnementaux.

 

 

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Les associations professionnelles en mécanique automobile

Le Canada et le Québec comptent de nombreuses associations professionnelles spécialisées dans l’industrie automobile. Elles peuvent se révéler intéressantes à plusieurs titres : informations et statistiques sur l’industrie, sur le type d’emplois, ou sur les bonnes pratiques et les réglementations.

 

Voici une liste non exhaustive de comités et d’associations professionnelles liées à la mécanique automobile :

 

1) L’Association des industries de l’automobile du Canada (AIA) : se veut le « porte-parole et ressource de l’industrie du marché secondaire de l’automobile. » Elle rassemble fabricants, ateliers, distributeurs, commerces, etc. Il peut vous être utile si vous cherchez :

 

– Des informations sur les carrières ou les formations

– Des études sur les comportements des consommateurs, des statistiques du secteur

– Les propositions et relations avec le gouvernement

 

2) L’Association canadienne des constructeurs de véhicules : leur site Internet est intéressant en ce qu’il apporte des informations et statistiques plus larges, à une échelle internationale, sur ce secteur économique et ses évolutions à venir.

 

3) Le Comité sectoriel de main d’œuvre des services automobiles (CSMO-Auto) : c’est un regroupement de représentants des employeurs et des syndicats de l’industrie. Ce qu’il peut vous offrir :

 

– De l’information sur les formations, les normes professionnelles,

– Une liste détaillée des différents métiers,

– Des outils de recherche d’emploi

 

Si vous pensez suivre un cours d’aviseur technique et souhaitez en savoir plus sur ce métier  et comment chercher un emploi, par exemple, le CSMO pourra répondre a vos questions.

 

4) La Corporation des concessionnaires d’automobiles du Québec (CCAQ) : un portail qui vous donne accès à des offres d’emploi, des conseils pour protéger l’environnement, et un service de médiation avec CAA-Québec, entre autres.

 

5) Le Groupement des Assureurs Automobiles : celui-ci n’est pas directement lié à la mécanique automobile. Il sert à simplifier le règlement des sinistres, informer les consommateurs et assurer une tarification juste. Mais il y a plus : les estimateurs de dommage automobile peuvent obtenir une qualification du GAA, et ainsi travailler dans des centres d’estimation agréés.

 

Il existe plus d’associations et regroupements, et même des normes et certifications qui n’apparaissent pas ici. On peut citer le réseau de carrossiers ProColor, l’Association des services de l’automobile inc. du Québec (ASA) représentant les garages indépendants, les syndicats locaux, etc. Mais la liste proposée vous permet d’obtenir de l’information de manière complète, de sources variées, et de vous orienter sur d’autres pistes lors de votre recherche, d’emploi, de formation ou autre.

 

 

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Quelle carrière en mécanique automobile est faite pour moi ?

La mécanique automobile est un secteur qui révèle une belle variété d’opportunités. En termes d’emplois déjà : estimateur de dommages, mécanicien, conseiller technique, expert en carrosserie, vendeur, etc. La plupart de ces métiers peuvent s’exercer au choix : chez un concessionnaire de véhicules neufs ou usagés, dans un garage indépendant,  dans une compagnie d’assurance. Mais quelle que soit votre spécialité ou votre structure, on vous demandera de bien maîtriser un tronc commun de connaissances : la constitution d’un véhicule, son fonctionnement mécanique et électronique, les pièces, etc.

 

Vous trouverez ci-dessous des descriptions de bouquets de compétences spécifiques à 3 emplois différents, pour vous aider à initier votre réflexion.

 

PROFIL A – Aviseur / conseiller technique

Compétences techniques et aptitudes

  • Compétences d’écoute, analyse et communication des besoins du client
  • Aptitudes pour la vente
  • Maîtrise des bases de l’informatique
  • Compétences administratives et comptables
  • Qualités rédactionnelles et de synthèse

Qualités personnelles

  • Grand sens de l’organisation et de la planification
  • Esprit analytique
  • Entregent, tact et diplomatie
  • Habileté à mettre les gens en confiance
  • Sens de l’écoute
  • Maîtrise de soi, maturité et bonne résistance au stress

 

 

PROFIL B – Estimateur de dommage automobile

Compétences techniques et aptitudes

  • Connaissance complète de la mécanique d’un véhicule : moteur, électronique, carrosserie
  • Bonne notion des coûts des réparations et des pièces
  • Maîtrise de l’outil informatique (logiciel Audatex)
  • Aptitudes pour les mathématiques
  • Habiletés de rédaction
  • Bonne capacité de recherche, d’analyse et de résolution de problèmes

Qualités personnelles

  • Grand sens de l’observation
  • Jugement juste, honnêteté
  • Patience, compréhension et empathie
  • Esprit d’initiative, dynamisme et autonomie
  • Esprit d’équipe

 

PROFIL C – Mécanicien automobile

Compétences techniques et aptitudes

  • Bien sûr, toutes les connaissances que vous apprenez en cours de mécanique automobile
  • Capacités d’analyse et de diagnostic
  • Aptitude à résoudre des problèmes

Qualités personnelles

  • Capacité à travailler en équipe
  • Bonne condition physique
  • Curiosité, capacité et envie d’apprendre

 

Ces trois profils sont des exemples pour vous montrer qu’ils exigent bien des compétences variées, et ne correspondent pas à tous. Lors du choix de votre formation, ou a fortiori de votre métier, faites le travail de prendre du recul sur votre profil afin d’identifier vos propres compétences et vos envies. Vous pourrez ainsi choisir le métier qui vous convient le mieux.

 

 

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Collaboration et service, deux critères de réussite en mécanique automobile

Imaginez que votre ordinateur, que vous utilisez tous les jours et dont vous avez besoin, ait un souci technique. Vous devez alors le faire réparer. De nombreuses questions se posent : la garantie est-elle valable, que couvre-t-elle, quelle est la cause du problème, pourrai-je récupérer mes données, etc. Si lorsque vous arrivez chez le réparateur (chaine canadienne ou petit commerce indépendant), le préposé à l’accueil ne s’occupe pas de vous, ne prend pas le temps de vous expliquer ce qui va se passer, vous n’êtes pas en confiance. Si en plus il vous parle avec un jargon technique d’informaticien, et qu’au moment de payer le montant est supérieur à ce qu’on vous avait annoncé… Alors vous n’y retournerez probablement plus !

 

Et bien, c’est la même chose pour un automobiliste dont le véhicule a un problème. Que cela soit le résultat d’un accident ou d’une usure de la voiture, votre client sera inquiet, peut-être confus et aura besoin d’être rassuré. C’est donc dès l’arrivée du client que vous pouvez faire en sorte de le fidéliser. Et pour cela, chaque intervenant du processus de réparation a un rôle important à jouer.

 

Rappelez-vous : votre clientèle n’a probablement jamais suivi de cours de mécanique automobile ! En première ligne, les conseillers devront donc pouvoir vulgariser une situation technique. Mais pour que ces derniers puissent faire leur travail d’explication auprès du client, le reste de l’équipe (mécaniciens et autres) doivent communiquer clairement avec eux.

 

– L’aviseur technique / conseiller aux opérations : c’est lui qui va le plus souvent accueillir le client, écouter le problème, et activer le processus de réparation. Il doit donc d’abord s’assurer d’avoir bien compris le client, rapporter la situation à ses collègues de l’atelier, et expliquer le devis au client.

 

– L’estimateur de dommage automobile: il doit analyser l’état du véhicule, déterminer les réparations nécessaires, les chiffrer. Tout cela de manière à ce que le conseiller suivant le dossier puisse rapporter la situation de manière précise.

 

– Le mécanicien : il va effectuer les réparations. Elles doivent donc avoir été déterminées clairement, et suivre le devis établi. En cas de complication, le mécanicien consulte ses collègues qui éventuellement contacteront le propriétaire du vehicule.

 

Les outils informatiques permettant le suivi d’un dossier sont importants, mais sans une collaboration et une bonne entente au sein de l’équipe, cela pourrait ne pas suffire à satisfaire votre clientèle à tout coup !

 

 

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