L’essence, un produit de luxe ?

Un record : le prix de l’essence a grimpé à 1.53$ à Montréal cet automne.  Il s’agit du plus haut taux depuis 2008.

Le marché pétrolier étant soumis aux événements géopolitiques et au cours économique mondial, l’économie d’essence devient un sérieux avantage pour tout citoyen qui conduit une voiture et qui souhaite ne pas trop subir les hauts et bas du marché.

Adopter une conduite éco-énergétique peut certainement contribuer à économiser du carburant. Voici quelques conseils classiques de conduite et d’entretien :

–          Vérifier l’état de vos pneus. Rouler avec des pneus sous-gonflés peut réduire l’économie de carburant de 20%. Inversement, plus la résistance au roulement est faible, moins le moteur doit faire d’effort, plus grande sera l’économie de carburant.

–          Respecter les limites de vitesse : conduire à 120km/h plutôt qu’à 100km/h augmente la dépense d’essence de 20%. De même, éviter les accélérations et freinages successifs.

–          Réduire votre utilisation du climatiseur.

Si adopter une telle conduite peut représenter des économies, elles ne dépasseront pas 10%. C’est plutôt à l’achat d’une nouvelle voiture qu’on doit y voir. Les constructeurs font tout pour offrir à leur clientèle des modèles de plus en plus économiques. D’ailleurs, les nouvelles technologies sont souvent appliquées aux groupes motopropulseurs afin de réduire la consommation.  Aussi un bon mécanicien connaîtra-t-il tout de cet enjeu.

 

L’aérodynamisme

L’aérodynamisme est un facteur non négligeable d’économie énergétique. Le coefficient aérodynamique d’une voiture, c’est-à-dire sa moindre résistance à l’air, joue beaucoup dans sa consommation. Pour qui a suivi la formation en mécanique automobile, la différence entre le design et la silhouette des modèles des années 90, plus lourds, et ceux d’aujourd’hui est évidente.  On est en quête des formes parfaites, celles qui subiront le moins de dérive due aux vents contraires et le moins de « soulèvement » causé par le vent qui s’engouffre sous le véhicule. Une automobile considérée comme très aérodynamique aura un coefficient se rapprochant de 0,25.

 

Modèles économes

La consommation énergétique étant devenue un critère majeur de l’industrie, toute école mécanique automobile qui se respecte traitera de ce volet et informera ses étudiants des modèles les plus économes parus sur le marché. Les petites cylindrées ont certainement la cote, les manufacturiers américains, Ford et GM en premier, l’ont compris – 1 voiture sur 4 vendue aux États-Unis appartient désormais à ce type. En 2012, outre les voitures électriques, les meilleures technologies d’efficacité énergétique, qui ne génèrent aucune baisse de performance, se trouvent dans les modèles suivants :

–          le véhicule qui fonctionne au diesel, carburant qui contient un  tiers d’énergie de plus par unité d’essence (ex. La Jetta TDI de Volkswagen)

–          le véhicule à système hybride qui fonctionne avec une batterie spéciale au lithium polymère (ex. Hyundai Sonata Bluedrive hybride)

–          le véhicule qui roule avec un moteur à petite cylindrée et à combustion interne plutôt qu’un groupe motopropulseur plus large et plus gourmand (ex. Audi A7)

 

La compétition étant très forte dans l’industrie automobile, il est à parier que les constructeurs innoveront de plus bel en matière d’efficacité énergétique, et ce à chaque année.

 

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Trouver LE bon garagiste

Nous avons tous eu, un jour ou l’autre, l’impression que la facture du garage était trop salée.  Que le coût total dépassait largement l’estimation initiale. Que le mécanicien tenait à remplacer des pièces qui nous semblaient en bon état.  Bref, pour qui n’a pas profité d’une formation dans une ecole de mecanique automobile, la relation de confiance à établir avec un garagiste est d’autant plus importante.

Une fois la garantie du véhicule expirée, la plupart d’entre nous continuent de faire affaire avec le concessionnaire pour ses ressources – pièces, technologie de fine pointe – et son expertise quant à notre marque de voiture.  Le fait que les concessionnaires exigent une formation mécanique continue de leurs employés  est aussi un facteur clé pour fidéliser la clientèle. D’autres, pour payer moins cher, iront plutôt magasiner un atelier indépendant avec des mécaniciens qui opèrent au cas par cas. En général, un bon garage indépendant sait où s’approvisionner et peut vendre ses pièces jusqu’à 30% moins cher qu’ailleurs.

Si les enquêtes anonymes de l’APA – Association pour la protection des automobilistes – estiment que la qualité du service est plus constante chez les concessionnaires, elles témoignent en revanche d’abus au plan de la facturation.

En fait, le choix d’un garage se fonde en grande partie sur la relation que le client établit avec l’aviseur techniqueparce que celui-ci est chargé de l’estimation des travaux.

L’aviseur technique, courroie de transmission entre le garage et le client

Quand on doit faire réparer son véhicule, la règle d’or est de demander une estimation des coûts – par écrit de préférence.  C’est ici que le conseiller technique entre en jeu. Chargé de la planification et de l’estimation des travaux, il vous donnera l’information nécessaire avant que l’atelier n’entreprenne quoi que ce soit.

La formation d’aviseur technique étant axée sur le service à la clientèle, il cherchera à mieux connaître vos besoins et votre véhicule afin de vous proposer des solutions sur mesure. Il vous relancera aussi pour l’entretien régulier de votre voiture et assurera un service après-vente. Bref, l’aviseur technique, c’est celui qui écoute, observe et sonde pour avoir des détails sur la « santé » de votre voiture.

Enfin, un bon test pour savoir si l’atelier que vous avez choisi est digne de confiance :

Vous y allez une première fois pour une tâche  d’entretien, un changement d’huile par exemple.  On vous dit alors que votre auto a besoin de travaux majeurs, mais vous doutez du diagnostic ? Pour 90$, il vous est possible de faire évaluer votre voiture par un spécialiste en inspection et d’avoir ainsi un avis comparé.

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Mécanique d’avant-garde

Le volet Recherche et Développement occupe une part importante de l’industrie automobile. Profitant d’investissements très importants, la course automobile est un des chefs de file en ce qui concerne l’évolution technologique des véhicules. Bien qu’on mise avant tout sur la puissance du moteur, il est caduc d’avoir un 400 chevaux sur un véhicule pesant 2 tonnes ! Aussi le véritable indicateur de performance réside-t-il dans le rapport poids/puissance : plus il est faible, plus performante sera la voiture.

Chez le constructeur automobile, on raffine sans cesse sa gamme de produits pour suivre la cadence et ne pas être dépassé par la compétition. Celui qui fréquente une école de mécanique automobile devrait en faire tout autant, c’est-à-dire se tenir au fait de l’actualité et intégrer les nouveaux acquis du milieu.

Voici quelques innovations en cours d’élaboration :

Le pneu increvable

La compagnie pneumatique Bridgestone est en train de fabriquer un nouveau type de pneu increvable, c’est-à-dire sans air. Déjà plusieurs prototypes de la sorte ont été mis à l’essai sur des véhicules militaires, de la machinerie lourde et autres véhicules.  Encore plusieurs années de recherche seront nécessaires pour mettre ce type de technologie au point.

Une carrosserie plus légère

D’abord réservée aux voitures de course, la fibre de carbone – plus résistante que l’acier et plus légère que l’aluminium – devrait se retrouver sur certaines voitures de luxe avant de passer à un niveau plus accessible. C’est que les parties de carrosserie fabriquées avec une telle fibre sont jusqu’à 50 fois plus chères à produire que celles en acier conventionnel ! Mais sa popularité allant croissante, les ingénieurs tentent de rendre le matériau plus abordable.

Le système de vision nocturne

Si la voiture est équipée de cette technologie, l’occupant peut voir ce qui se passe sur la route bien au-delà de la portée des phares avant, améliorant sérieusement la sécurité de la conduite de nuit. Évidemment, les capteurs jouent un rôle essentiel dans les dispositifs d’aide à la conduite. Les caméras sont aussi très importantes, pour la vision de nuit, mais aussi pour les analyses de trajectoire.

Parce que les manufacturiers s’appliquent sans cesse à raffiner leurs produits, il est clair qu’un bon mécanicien devra actualiser ses compétences et suivre, lui aussi, la cadence de l’évolution de  l’industrie automobile.

C’est pourquoi une solide formation en mécanique est nécessaire aujourd’hui. Ce n’est plus tant l’expérience qui fera une différence, notamment au niveau salarial, mais les connaissances et formations acquises tout au long du parcours du technicien automobile.

L’intégration croissante de composantes électroniques et informatiques dans les véhicules automobiles, dans les équipements servant au diagnostic et dans les outils de gestion accélère et rend plus efficace le travail des mécaniciens. En conséquence, les exigences pour accéder à la profession sont plus élevées et les besoins en formation continue se manifestent davantage.

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Pourquoi les métiers spécialisés sont un choix de carrière judicieux

Métiers spécialisés… une notion large où l’on met toutes sortes d’emplois différents. On peut cependant les regrouper en catégories :

– La construction et l’entretien

– Les transports

– Les industries manufacturières

– Les services

Les opportunités dans tous ces domaines sont nombreuses, notamment du fait du départ à la retraite des baby-boomers. Ce phénomène va s’amplifier à partir de cette année (2012). Le pays et la province vont donc connaitre des besoins importants en personnel qualifié, et pour pallier ce manque, il est nécessaire de redorer le blason de ces métiers souvent considérés de manière négative, et comme une solution de secours.

Ce phénomène coïncide avec une prise de conscience du fait que l’université n’est plus forcément la seule ni la meilleure formation offerte, par rapport au marché du travail actuel. Mais l’on ne pense pas encore assez aux carrières spécialisées, alors qu’elles présentent de nombreux avantages. La faute en incombe aux mythes qui circulent encore à leur égard. En voici quelques-uns :

– Les métiers spécialisés ne s’adressent pas aux étudiants obtenant de bonnes notes : faux. La plupart de ces métiers nécessitent de bonnes bases en lecture, rédaction, mathématiques et sciences.

 

Exemple : de nos jours, une formation de mécanique assure au professionnel une excellente connaissance technique des systèmes d’électronique embarquée et des compétences en gestion de la relation clientèle.

 

– Seule l’université vous garantit d’avoir une bonne carrière : faux. Les métiers spécialisés présentent non seulement de bonnes opportunités d’emploi, mais offrent également un bon salaire, des possibilités de voyager et des chances d’avancement réelles et rapides.

 

– Les métiers spécialisés sont peu qualifiés et ne rapportent pas : faux. Comme on l’a vu, ce sont des métiers techniques exigeant un bon bagage. De plus, les formations sont souvent courtes et peu dispendieuses, ce qui permet aux élèves de commencer à travailler rapidement sans être surendettés !

 

Exemple : une école de mécanique automobile peut vous offrir une formation de quelques mois incluant une partie pratique (stage), et un soutien pour trouver un emploi rapidement, pour un investissement peu élevé.

 

Tous ces métiers, de plus en plus complexes, font appel à de nombreuses compétences et peuvent être réellement intéressants et variés, contrairement à l’image qu’on s’en fait. Si vous êtes passionnés par l’électronique, la mécanique, la construction, la pâtisserie… N’hésitez plus à vous lancer et vivre de votre passion, c’est possible ! Outre votre enthousiasme, les compétences qui vous permettront de réussir sont :

– Bonne maitrise du français

– Aptitudes à communiquer

– Aptitudes pour résoudre des problèmes

– Aptitudes pour comprendre la technologie

– Attention aux détails

Si votre passion est la mécanique automobile, contactez l’École de l’Automobile dès aujourd’hui pour plus de renseignements sur ses cours de mécanique automobile.

 

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La mécanique automobile, une carrière prometteuse

Le mécanicien évolue dans un univers à la fine pointe de la technologie et en constante évolution. Les automobiles d’aujourd’hui sont des machines complexes et fascinantes et un bon mécanicien en connaît tous les rouages. Apte à poser un diagnostic précis sur l’état d’un véhicule, il joue un rôle capital quant à la sécurité routière.

Si vous êtes une personne qui aime analyser et résoudre des problèmes pratiques, si vous aimez le travail manuel et physique, êtes méthodique et observateur, le cours de mécanique automobile peut vous ouvrir les portes d’une carrière dans l’industrie.  Axée sur les travaux pratiques, la formation mécanique développera votre savoir-faire à plusieurs niveaux :

– réparation des circuits électroniques et des systèmes électriques

– entretien périodique des véhicules automobiles

– entretien du système d’alimentation et d’injection

– mise en état de fonctionnement des moteurs

– suspension

– direction

– système de freinage

– composantes de la transmission de pouvoir

 

Les interventions typiques que le mécanicien effectue sur une base quotidienne sont multiples :

 

«Ce métier est très diversifié, les tâches variant d’une journée à l’autre. On peut ainsi devoir réparer des freins, trouver l’origine d’un bruit suspect dans le moteur, colmater une fuite sur un climatiseur, remplacer un amortisseur endommagé, etc.»

 – Yann Wafer pour Jobboom, 2008

 

« Le travail évolue très rapidement et ça n’arrêtera jamais. Il faut avoir envie d’apprendre». Ce que Daniel aime particulièrement dans son travail, c’est justement le fait que rien n’est répétitif. «Chaque jour, on voit des problèmes différents, sur des types de voitures différents.»

– Daniel Constantino pour La Presse, 2011

En fait, les compétences du mécanicien sont aussi variées que les milieux de travail où il peut pratiquer :

 

– concessionnaires d’automobiles

– garages privés de mécanique automobile

– manufacturiers

– compagnies de transport

– ateliers spécialisés

– stations-service

– organismes municipaux et gouvernementaux : STM, Hydro-Québec

 

Perspectives d’emploi

L’avancement professionnel est possible dans le domaine, certains vont même jusqu’à lancer leur propre entreprise.

D’autres choisiront de se spécialiser en mécanique de moteurs diesel ou de voitures hybrides – l’évolution des technologies alimentant la demande en main d’œuvre spécialisée.

Le taux de placement pour qui vient de terminer son cours de mécanique automobile est élevé, de l’ordre de 75% (95% à temps plein); d’ici quelques années, le manque à combler sera encore plus important, vu les retraites projetées et le nombre de véhicules en circulation qui augmente à raison de  90 000 par année.

Le salaire moyen d’un apprenti mécanicien est de l’ordre de 26 000$. Celui d’un compagnon est de 46 000$. La profession permet de monter dans l’échelle salariale à mesure qu’on acquiert de l’expérience, qu’on se spécialise ou qu’on actualise ses compétences.

Bref, une carrière en mécanique automobile est une voie prometteuse : la formation mécanique est relativement courte, la demande est croissante, les compétences à développer sont tout aussi diversifiées que les possibilités d’avancement et de spécialisation.

 

 

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Mécanique 2.0

Les mécaniciens aiment faire un parallèle entre leur métier et celui de docteur. Si tout deux doivent poser un diagnostic à partir de « symptômes » qui se manifestent dans un système donné, le mécanicien doit faire face à une ingénierie automobile qui change constamment.

 «Chaque année, de nouveaux modèles de véhicules et de nouveaux carburants arrivent sur le marché, avec de nouveaux problèmes! La mécanique se complexifie et les outils de diagnostic se raffinent, par exemple avec les ordinateurs portables qui permettent de questionner le système électronique du véhicule grâce à des logiciels spécialisés».

–          André Royer, enseignant en mécanique automobile

La majorité des nouvelles voitures étant gérées par des systèmes électroniques et des ordinateurs, le mécanicien doit être capable de lire des manuels d’emploi basés sur l’informatique – aussi bien que des logiciels qui permettent d’identifier rapidement la source d’une panne (scanner OBD2) ou d’évaluer le niveau de performance d’un véhicule en marche.

Il est loin le temps où la mécanique automobile ne tenait que de la réparation manuelle. L’ordinateur fait désormais partie intégrante de la boîte à outils du mécano – au même titre qu’une clé à impact!

Pour qui a choisi la formation d’estimateur en dommages automobiles, l’informatique est omniprésent à travers l’utilisation du logiciel Audatex, conçu pour estimer le coût des réparations ou du remplacement de pièces endommagées. À l’aide de cet outil, l’estimateur peut établir un rapport à l’usage d’une compagnie d’assurance, d’un atelier de réparation de carrosserie ou d’une entreprise de location de véhicules.

Une application pour téléphones intelligents a aussi été créée de sorte que le client peut suivre le processus d’estimation en dommages automobiles, ceci pour répondre à une exigence de transparence souvent réclamée par la clientèle.

L’intégration croissante de composantes électroniques et informatiques dans les véhicules automobiles, dans les équipements servant au diagnostic et dans les outils de gestion accélère et rend plus efficace le travail des mécaniciens. En conséquence, les exigences pour accéder à la profession sont plus élevées et les besoins en formation continue se manifestent davantage.

L’actualisation des compétences informatiques requiert un effort d’apprentissage de la part du mécanicien ou de l’estimateur en dommages.  Mais elle assure un retour sur investissement important en termes de performance, d’économie de temps, voire même d’argent. La qualité du service à la clientèle peut aussi y gagner.

Enfin, les connaissances en informatique sont incontournables pour les avant-gardistes qui décident de se spécialiser en voiture hybride, dont la mise en marché ira croissante dans les prochaines décennies.

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