Le secteur de la mécanique automobile au Québec: place à la relève

Emploi Québec publie et met à jour régulièrement une liste des métiers les plus demandés dans la province. Actuellement, on observe une pénurie de vendeurs et de conseillers à la clientèle qualifiés, et ce dans tous les secteurs. Cela s’explique par divers facteurs : départs à la retraite, roulement élevé, changements technologiques, par exemple dans le domaine de la mécanique automobile. La catégorie des « Marchands de véhicules automobiles et de leurs pièces » arrive d’ailleurs 6^e sur une liste de 24 métiers en demande, publiée en janvier 2012 par Emploi Québec. Les emplois regroupés dans cette catégorie sont très variés :

–          Conseillers à la clientèle

–          Réparateurs de carrosserie

–          Commis aux pièces

–          Mécaniciens automobiles

Il existe donc de nombreuses opportunités d’emploi dans ce champ d’activité pour les années à venir. Cependant, les recruteurs de ce secteur en particulier signalent des besoins en formation, notamment en techniques de vente et de service à la clientèle, et plébiscitent des formations pratiques. De plus, les véhicules quels qu’ils soient comportent de plus en plus d’électronique embarquée, il est donc judicieux de posséder des connaissances à jour.

Un des meilleurs moyens de profiter de la conjoncture, si vous êtes intéressés par la mécanique automobile, est donc d’intégrer au plus vite une école de mécanique automobile. Si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté pour décrocher un emploi, voici dans l’ordre les critères les plus importants au moment de choisir votre formation en mécanique, selon les employeurs:

–          Une période de formation pratique (stage, apprentissage)

–          Des cours de techniques de vente et de service à la clientèle

–          Des cours d’informatique

Même si les entreprises de l’industrie automobile nécessitent des employés possédant un bagage technique, on voit qu’ils ont surtout de réels besoins en service à la clientèle. Il semble donc intéressant de s’orienter vers une carrière alliant les deux aspects et de suivre par exemple un cours d’aviseur technique. En effet, la double compétence technique/vente permet de travailler avec de nombreux employeurs :

–          Concessionnaires d’automobiles

–          Ateliers de réparation générale

–          Ateliers de carrosserie

–          Ateliers de chaînes de magasins de détail

–          Commerces de véhicules légers usagés

–          Centres d’estimation de véhicules

Cette variété d’orientations possibles se maintient avec quelques années d’expérience: selon vos compétences ou vos envies, vous pourrez rapidement accéder à des postes comprenant plus de responsabilités, et ce dans diverses entreprises.

Il n’y a donc pas à attendre, la conjoncture est favorable, il faut en profiter !

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Quel avenir pour la voiture hybride ?

Bien qu’elle fasse parler d’elle, on la voit peu sur les routes. Les constructeurs de la voiture « verte » n’ont toujours pas atteint leurs objectifs de ventes. S’ils ont investi des millions de dollars et ont lancé en grande pompe leurs nouveaux modèles, le public, quant à lui, n’est pas toujours au rendez-vous, même en Europe.

Économe à vitesse modérée en ville, l’hybride l’est moins sur les autoroutes où c’est  le moteur thermique qui généralement fera rouler le véhicule. En fait, le manque d’infrastructures inquiète les clients potentiels parce que les projets de bornes électriques, trop éparpillés, réduisent les chances d’économiser de l’essence. Les hybrides sont aussi plus chères, il faut s’attendre à débourser pour le moment de 5 à 10 000 dollars de plus qu’un modèle classique.

À moyen et long terme, la voiture hybride est pourtant incontournable. Commercialisée à plus grande échelle, elle permettra une efficacité énergétique sans précédent.  Probable que ce n’est pas tant les préoccupations environnementales que la hausse du prix du pétrole qui a propulsé le concept. Et la motorisation des pays émergents allant croissante va entraîner une plus grande demande en pétrole; son prix n’est donc pas prêt de baisser.

L’hybride donnant le meilleur d’elle-même en milieu urbain, on compte sur les villes pour augmenter le nombre de bornes de rechange et investir dans leur efficacité : à ce titre, la Californie donne l’exemple en implantant cette année 1000 bornes de niveau 3 (480V), offrant une recharge de 80 km en 15 minutes. Bien que ces stations de rechange ultraperformantes soient coûteuses, elles représentent un investissement judicieux à long terme.

Sur la mécanique hybride

Pour qui suit une formation en mécanique, le cours qui traite des techniques d’entretien et de réparations propres aux hybrides est encore absent de la formation professionnelle au Québec. Mais tôt ou tard, beaucoup sont d’avis qu’on devra intégrer au cursus un cours spécifique concernant les technologies vertes.

Craig Van Batenburg, fondateur et propriétaire d’Automotive Career Development Center au Massachusetts est de cet avis. Ce monsieur forme des techniciens automobiles pour diagnostiquer, entretenir et réparer des véhicules hybrides depuis l’an 2000. Son conseil aux élèves qui font un cours en mécanique automobile :   « Il vous faudra en apprendre de plus en plus en électronique sinon vous en tenir à de moins en moins de travail. Ceux qui aiment la technologie et qui considèrent poursuivre leur formation en électronique, apprécient de plus en plus cet univers et prennent plaisir à relever ces défis. »

 

Si l’entretien d’une voiture hybride est relativement simple – même qu’elle contient moins de pièces qu’un modèle classique, au plan des réparations à faire, ça se corse du fait que les systèmes électriques sont relativement nouveaux et que tout le groupe motopropulseur fonctionne avec des composantes électroniques.

« Le véhicule hybride représente le plus important changement dans l’industrie automobile depuis 100 ans » affirme Van Batenburg. Il ajoute : « Le phénomène le plus important de l’hybride est qu’il est annonciateur de l’électrique […] Les systèmes hybrides ont modifié presque tous les éléments d’un véhicule, dit-il. Le moteur à essence s’éteint quand il arrive à un arrêt. Cela change diamétralement la façon de diagnostiquer et réparer. Les transmissions ont maintenant des moteurs incorporés. Le voltage requis est beaucoup plus élevé. Les freins semblent similaires mais leur gestion est réglée par ordinateur. La direction assistée électrique est devenue de série. Comme sur de nombreux véhicules, de toute façon… »

Il pense que les hybrides et autres électriques formeront la majeure partie du parc automobile nord-américain dans le futur.

 

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Mécanique automobile: conseils pour chercher et trouver un emploi

Le secteur de la mécanique automobile est l’un des plus en demande actuellement au Québec. Si vous vous apprêtez à suivre une formation, si vous finissez une formation, ou si vous songez à changer d’air professionnel, voici quelques conseils pour vous aider à sauter sur l’occasion de décrocher le boulot de vos rêves !

1. Vos outils de candidat

Rien de bien nouveau ou de spécifique au secteur : pour se lancer dans une recherche d’emploi, il faut avoir un CV, et une lettre de présentation.

Votre CV devra résumer votre profil d’emploi, donner à voir ce que vous avez réalisé, mettre en avant vos points forts. Mais attention, deux conseils très importants à retenir quand vous le travaillerez :

–          Le CV doit correspondre à l’offre à laquelle vous postulez ! Ça semble vite dit, mais ca prend plus de temps qu’il n’y parait. Par exemple, il vous faudra identifier les mots-clés qui rassureront l’employeur par rapport à l’emploi que vous visez.

–          Si votre CV doit donner suffisamment d’information pour intéresser l’employeur, il doit également laisser des choses à découvrir.  Après tout, le but est de l’inciter à vous contacter pour en savoir plus, non ?

La lettre de présentation est relativement simple. Elle doit être synthétique, et comporter en gros 4 informations :

–          Rappel du poste pour lequel vous candidatez, et comment vous avez eu connaissance de l’offre

–          Arguments prouvant que vous avez le profil recherché

–          Rapide explication de votre intérêt pour cette entreprise en particulier (il faut personnaliser)

–          Terminer par une formule incitant à vous rencontrer rapidement

De nombreux sites vous aideront pour cette étape préliminaire, notamment celui d’Emploi Québec.

2. Comment et où chercher ?

A présent, concentrons-nous sur l’objectif en question ici : où chercher un emploi dans le secteur de la mécanique automobile.

Premièrement, si vous avez suivi ou suivez une formation dans une école de mécanique, renseignez-vous auprès de votre école et de vos professeurs. Ceux-ci sont très probablement en contact avec des professionnels du milieu, et pourront soit vous aider à les rencontrer pour obtenir des informations, soit même vous faire part d’emplois vacants.

Il est en effet très important pour votre recherche de vous construire un réseau. Au Québec, environ 80% des offres d’emplois relèvent du marché « caché » : vous ne les trouverez pas dans des journaux ou sur Internet. N’hésitez donc pas à aller déposer directement votre CV dans les entreprises qui vous intéressent. Si vous visez un poste d’estimateur de dommages automobiles par exemple, faites-vous une liste des concessionnaires, centres d’estimation et ateliers de réparation de votre ville. Demandez à parler au responsable, et s’il n’est pas là, quand vous pouvez revenir. Vous pourrez ainsi vous présenter et lui remettre votre CV/lettre de présentation en personne.

 

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Comment allier passion pour la mécanique et aptitudes pour le service à la clientèle ?

Le métier de conseiller technique requiert tout un éventail de compétences très complémentaires. Il faut connaître le fonctionnement des véhicules sur le bout des doigts, être au fait des dernières avancées technologiques et être capable de relayer ce savoir. En effet, un aviseur technique est en charge d’expliquer aux clients les réparations nécessaires pour leur véhicule, de manière claire et précise, sans jargon professionnel. Ses compétences techniques doivent donc s’appuyer sur des aptitudes pour le conseil à la clientèle, et même la vente. Voici une liste des responsabilités principales d’un conseiller technique :

–          Accueil de la clientèle

–          Ecoute et analyse des besoins des clients

–          Explication des réparations nécessaires au client

–          Service après-vente

–          Vente de services de prévention

–          Lien entre le client et l’atelier

Pour pouvoir réaliser toutes ces tâches, il lui faudra posséder un arsenal de qualités et de compétences, outre son bagage technique :

–          Entregent

–          Bonnes capacités de communication, à l’oral et à l’écrit

–          Esprit d’analyse et de synthèse

–          Sens de l’organisation

–          Compétences informatiques

Si vous pensez correspondre à ce profil, que vous sentez que ce métier est fait pour vous, il existe des écoles de mécanique automobile offrant des formations courtes et peu dispendieuses qui vous permettront d’exercer votre passion rapidement.

Les recruteurs du secteur ont récemment été interrogés sur leurs besoins en formation, et il apparaît qu’ils préfèrent des formations pratiques incluant des cours de techniques de vente. Ce seront donc deux critères à prendre en compte lors du choix de votre formation. Mais ce ne sont pas les seuls éléments qui seront gage de qualité et d’efficacité.

Soyez vigilants lorsque vous choisirez votre école de mécanique automobile, un cours d’aviseur technique doit vous proposer :

–          Une période de formation pratique, type stage

–          Des cours de mécanique automobile incluant les dernières évolutions technologiques

–          Des cours de communication avec le client

–          Des cours d’informatique, au mieux en laboratoire, et incluant une formation sur les logiciels utilisés dans l’industrie

Concernant les débouchés suite à votre formation d’aviseur technique, pas d’inquiétude à avoir : c’est un métier en demande, en partie grâce à une pénurie de conseillers à la clientèle qualifiés et au départ à la retraite de nombreux professionnels. De plus, grâce à vos compétences très prisées, vous pourrez travailler dans de nombreux types d’entreprises différents :

–          Concessionnaires d’automobiles

–          Ateliers de réparation générale

–          Ateliers de carrosserie

–          Ateliers de chaînes de magasins de détail

–          Commerces de véhicules légers usagés

–          Centres d’estimation de véhicules

Vous êtes ainsi assuré de pouvoir évoluer de manière horizontale s’il vous prend l’envie de changer de structure. Mais si vous démontrez votre potentiel de vendeur et de conseiller, vous pourrez également monter en grade rapidement, et faire augmenter votre salaire grâce aux commissions.

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